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Présentation du Cadre de qualité de vie pour le Canada (FON1-V09)

Description

Cet enregistrement d'événement donne un aperçu du Cadre de qualité de vie pour le Canada, qui regroupe des données concernant 84 indicateurs importants du bien-être de la population canadienne, et permet de comprendre l'importance des données sur la qualité de vie et l'utilité que revêt pour les fonctionnaires le Cadre de qualité de vie pour le Canada.

(Consultez la transcription pour le contenu en français.)

Durée : 01:15:20
Publié : 16 août 2023
Type : Vidéo


Lecture en cours

Présentation du Cadre de qualité de vie pour le Canada

Transcription

Transcription

Transcription : Présentation du Cadre de qualité de vie pour le Canada

[Ouverture de la vidéo et présentation du logo animé de l'EFPC.]

[Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Statistics Canada/Statistique Canada.]

Gayatri Jayaraman : Bonjour et bon après-midi, mes collègues et bienvenue à l'introduction au Cadre de qualité de vie pour le Canada. Merci beaucoup de vous joindre à nous en ce vendredi après-midi. Je sais à quel point vous êtes occupés. Nous sommes ravis d'être ici aujourd'hui et emballés de vous en apprendre plus sur le Cadre de qualité de vie et sur ce qu'il signifie pour les Canadiens et les fonctionnaires. Je m'appelle Gayatri Jayaraman et je suis directrice générale de l'équipe des Domaines spécialisés du recensement, des perspectives sociales, de l'intégration et de l'innovation à Statistique Canada. Je suis ravie d'animer l'événement d'aujourd'hui avec ma chère collègue, Sandra. Sandra, je vous cède la parole afin que vous puissiez vous présenter.

[Sandra DiGnagbo apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Treasury Board of Canada Secretariat/ Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.]

Sandra DiGnagbo : Merci Gaya. Je vous souhaite une cordiale bienvenue à tous et toutes. Mon nom est Sandra DiGnagbo. Je suis gestionnaire dans la Division des résultats du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et je suis également ravie d'être parmi vous aujourd'hui pour cet événement inaugural pour vous faire découvrir le Cadre de qualité de vie pour le Canada et comment sa mise en œuvre peut contribuer à de meilleurs résultats pour les Canadiens et Canadiennes. Je tiens tout d'abord à souligner que nous nous adressons à vous aujourd'hui de la région de la Capitale-Nationale, plus précisément du territoire traditionnel non cédé de la Nation algonquine Anishinaabe. Je reconnais que nos participants se branchent de partout dans le pays et je vous encourage donc à prendre un moment pour reconnaître le territoire sur lequel vous vous situés présentement. Miigwech.

Nous avons un programme très intéressant pour vous aujourd'hui mais avant de lancer l'événement, j'aimerais rapidement vous faire part de quelques détails de logistique à retenir pour améliorer votre expérience de visionnement. Tout d'abord, nous vous recommandons de vous déconnecter du réseau privé virtuel ou VPN, comme on le dit, pour assurer une connexion plus stable. J'aimerais également vous informer qu'il y a des services d'interprétation simultanée ainsi que des services de sous-titrage en direct qui sont disponibles à vous. Pour accéder à ces services et en tirer profit, référez-vous au courriel de l'événement de l'École qui vous a été envoyé.

Pendant l'événement, nous aurons quelques questions à vous poser. Vous aurez également l'occasion de poser vos propres questions directement au conférencier à partir de Wooclap. Je vous encourage donc à vous connecter dès maintenant. Visitez wooclap.com et insérez le code "HXNNSY". Ne vous en faites pas, nous vous recommuniquerons ces instructions sous peu.] Voilà pour les détails administratifs.

[Gayatri Jayaraman et Sandra DiGnagbo apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Sandra DiGnagbo : Maintenant, Gayatri, veuillez nous dire ce que nous avons au programme pour l'événement d'aujourd'hui.

Gayatri Jayaraman : Sandra, nous avons beaucoup choses très intéressantes prévues aujourd'hui. Nous sommes accompagnées de collègues de Statistique Canada, du ministère des Finances Canada, du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada, qui vous présenteront le Cadre de qualité de vie. Nous parlerons d'abord de la qualité de vie et définirons ce concept. De quoi s'agit-il? Que signifie-t-elle pour les Canadiens? Et comment pouvons-nous ensemble, en tant que fonctionnaires, jouer un rôle pour contribuer au bien-être des Canadiens?

[Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : Vous en apprendrez ensuite sur le Cadre de qualité de vie pour le Canada. On vous expliquera comment il est né et comment sa mise en œuvre aide à favoriser une budgétisation et un processus décisionnel fondés sur des données probantes à l'échelle fédérale. Chaque invité vous expliquera ensuite le rôle précis qu'il joue dans le Cadre de qualité de vie et comment d'autres ministères, comme ceux où vous travaillez, peuvent contribuer à cette importante initiative. Et, comme vous l'avez mentionné, Sandra, les invités de chacune des organisations se joindront à nous ensuite afin de participer à une discussion où vous aurez l'occasion de leur poser vos questions.

En outre, Annie Boudreau, secrétaire adjointe du Secteur de la gestion des dépenses du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, et Josée Bégin, statisticienne en chef adjointe du secteur Statistique sociale, de la santé et du travail de Statistique Canada nous feront part de leur point de vue sur le Cadre de qualité de vie. Cependant, avant de plonger dans le vif du sujet, l'honorable Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor, prononcera quelques mots. La présidente Fortier participe activement au Cadre depuis sa conception et elle nous expliquera ce que signifie la qualité de vie pour elle, pour le gouvernement et pour les fonctionnaires. Mme Fortier, la parole est à vous.

[Mona Fortier apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : The Honourable Mona Fortier, President of the Treasury Board of Canada/L'honorable Mona Fortier, Présidente du Conseil du Trésor du Canada.]

Mona Fortier : Bonjour tout le monde. Bonjour à tous. Merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd'hui. Je remercie chaleureusement l'École de la fonction publique du Canada d'avoir organisé cette importante séance sur le Cadre de qualité de vie du gouvernement fédéral. Avant de poursuivre, je tiens à souligner que je m'adresse à vous depuis Ottawa, sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabe. L'événement d'aujourd'hui vise à vous présenter le Cadre de qualité de vie, qui a été utilisé pour la première fois afin d'évaluer toutes les mesures annoncées dans le budget de 2021, ainsi qu'à comprendre pourquoi il est important pour vous, en tant que fonctionnaires, et pour tous les Canadiens. Bref, le Cadre de qualité de vie conçu au Canada a été élaboré en 2020-2021 à la suite d'une série de consultations auprès d'experts du bien-être, de chercheurs et de pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme la Nouvelle-Zélande. Le cadre est un outil qui aide à prendre de bonnes décisions en matière de politiques publiques pour les Canadiens.

C'est une approche conçue au Canada qui ne tient pas seulement compte de notre PIB ; elle est aussi fondée sur des données probantes concernant les facteurs interdépendants qui comptent le plus pour la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes, soit la prospérité, la santé, l'environnement, la société et la bonne gouvernance. Cette approche nous permet d'utiliser des données désagrégées pour examiner la répartition des résultats selon une optique d'équité, de la diversité et d'inclusion, tout en effectuant une évaluation systémique de l'inégalité et de l'iniquité. Elle prend aussi en compte la dynamique à long terme du point de vue de la durabilité et de la résilience pour faire en sorte que les progrès réalisés aujourd'hui ne se fassent pas au détriment des générations futures.

C'est ce genre de réflexion globale et intégrée qui nous a menés à la présentation du tout premier Cadre de qualité de vie pour le Canada dans le budget de 2021. Ce budget visait à poursuivre la lutte contre la pandémie et à relancer notre économie, certes, mais il proposait aussi d'investir dans des mesures qui amélioreront la qualité de vie des Canadiens. Songeons par exemple à la garde d'enfants, aux arts et à la culture, à l'environnement, au logement abordable et à l'infrastructure publique. Le Cadre de qualité de vie fait depuis partie intégrante du processus budgétaire. Chaque poste du budget est mesuré par l'intermédiaire du cadre. Le cadre évolue continuellement à mesure que nous continuons de consulter les ministères, les provinces et les territoires, les partenaires autochtones, les municipalités et d'autres intervenants importants et que nous étendons son application au-delà du processus budgétaire. Il s'agit donc d'un aspect crucial de l'élaboration de politiques, de programmes et de services par le gouvernement.

Maintenant je vais vous expliquer pourquoi le Cadre est si important pour moi. En fait, l'amélioration de la qualité de vie est la raison même pour laquelle je suis entrée en politique. Je veux améliorer la vie des gens dans ma communauté et partout au Canada. Y a-t-il un meilleur moyen de savoir si nous améliorons réellement la qualité de vie des gens que par des mesures concrètes du bien-être? Aussi, lorsque le premier ministre m'a nommée au poste de ministre responsable de la Prospérité de la classe moyenne et ministre associée des Finances en 2019, j'ai été à la fois honorée et ravie. Dans ma lettre de mandat figurait bien l'objectif de mieux intégrer les mesures de qualité de vie dans le processus décisionnel et budgétaire du gouvernement.

Alors nous avons retroussé nos manches et nous nous sommes mis au travail. Et, nous avons été confrontés à une pandémie. La pandémie et ses effets sur la population canadienne et dans le monde n'ont fait que confirmer un point qui était déjà très clair : notre qualité de vie est déterminée par bien d'autres facteurs que notre PIB.

Notre capacité de prospérer est liée à notre santé et à notre sécurité : un logement adéquat, un accès aux espaces verts et à de l'eau potable, des études, des loisirs, des liens sociaux et bien d'autres éléments.  Le fait d'investir dans des résultats durables en matière de qualité et vie et de veiller à ne laisser personne pour compte nous aidera à bâtir la résilience dont nous avons besoin pour relever les défis qui nous attendent, quels qu'ils soient. En tant que gouvernement, nous sommes chanceux de pouvoir donner l'exemple afin de bâtir un avenir plus brillant, plus inclusif et plus résilient. Nous jouons un rôle d'une importance cruciale pour aider à relever les défis stratégiques complexes de notre génération, à diriger, à élaborer et à utiliser des outils stratégiques et à réunir les intervenants clés pour relever ces défis. 

C'est le travail que nous accomplissons ensemble sur la qualité de vie qui aidera le gouvernement fédéral à continuer d'exécuter de meilleures mesures futures et d'obtenir de meilleurs résultats en matière de qualité de vie pour les Canadiens. Le fait de réfléchir à ce qui est important pour améliorer le mieux-être des Canadiens dans l'ensemble de notre travail nous aide à garantir que la vie au Canada demeure une inspiration pour d'autres pays, et ce, pour des générations à venir. Thank you. Merci. Miigwech.

[Sandra DiGnagbo apparaît en mode plein écran.

Sandra DiGnagbo : Merci, Madame Fortier. J'aimerais maintenant vous partager un mot de la part d'Annie Boudreau qui nous présentera le contexte du Cadre et nous expliquera comment nous jouons tous un rôle dans l'amélioration de la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes.

Annie est la secrétaire adjointe du Secteur de la gestion des dépenses au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, ma leader. Je suis très heureuse de pouvoir bénéficier de ses réflexions.

Donc, à vous Annie.

[Annie Boudreau apparaît en mode plein écran Texte à l'écran : Treasury Board of Canada Secretariat / Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.]

Annie Boudreau : Bonjour et merci de vous être joints à nous pour cette introduction au Cadre de qualité de vie pour le Canada. Je m'appelle Annie Boudreau et je suis secrétaire adjointe du Secteur de la gestion des dépenses du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Je suis ravie que nous ayons aujourd'hui cette occasion de parler de qualité de vie. Je crois que la plupart d'entre nous nous entendent pour dire que la politique publique vise principalement à améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens. Pour bon nombre d'entre nous, c'est ce qui nous a motivés à devenir fonctionnaires. Cependant, ce n'est que récemment que le gouvernement fédéral a déployé des efforts concertés afin de définir les dimensions intégrées, économiques et non économiques, de la qualité de vie des Canadiens. Dans le cadre de ces efforts, le gouvernement fédéral a reconnu deux aspects clés des résultats en matière de qualité de vie.

Premièrement, les résultats en matière de qualité de vie peuvent varier entre divers groupes de Canadiens. Deuxièmement, nous devrions viser à maintenir la qualité de vie, ou les résultats, au fil du temps. En fait, le Cadre de qualité de vie pour le Canada a été conçu afin de répondre à ces éléments clés. Le cadre vise à exposer ce qui importe le plus aux yeux des Canadiens, étayé par des données pour orienter les ministères vers les répercussions qui amélioreront la vie des Canadiens maintenant et à l'avenir. Pour parvenir à ces répercussions, il faudra déployer des efforts collaboratifs et intégrés à l'échelle du gouvernement. C'est pourquoi vous êtes ici aujourd'hui. Aujourd'hui, différents ministères vous aideront à comprendre le contexte de la mise en œuvre du cadre à l'échelle des ministères.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor et mon secteur en particulier, est responsable de l'orientation générale du Cadre, y compris sa mise en œuvre hors du contexte budgétaire. Tout d'abord, nous coordonnons les efforts du gouvernement pour faire avancer le dossier de la qualité de vie. Ensuite, nous élaborerons des options pour poursuivre la mise en œuvre du cadre tout au long du cycle d'élaboration des politiques. Finalement, nous sommes impliqués dans des activités de mobilisation à l'échelle nationale et internationale concernant les approches du bien-être.

Cela dit, tous les ministères sont impliqués dans le Cadre. La raison en est qu'ils possèdent les leviers nécessaires pour améliorer les résultats relatifs à la qualité de vie au Canada qui sont liés à leur mandat respectif. Par exemple, l'Agence de santé publique du Canada nous fera part aujourd'hui de son expérience en tant que contributeur et utilisateur du Cadre de qualité de vie.

J'espère qu'à l'issu de cet événement vous comprendrez mieux pourquoi le Cadre de qualité de vie a été élaboré, où trouver les données et comment vous pouvez l'appliquer dans votre travail. Comme le titre de cet événement l'indique, il s'agit d'une introduction et une occasion d'échanger sur la raison d'être du Cadre. Nous comptons sur vous pour contribuer à la mise en œuvre du Cadre avec le soutien des organismes fédéraux. Ensemble nous pouvons améliorer la qualité de vie au Canada. Je vous remercie de votre attention. Merci. Merci.

[Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : Merci Madame Boudreau, Annie, de nous avoir partagé le contexte de vos perspectives sur le Cadre de la qualité de vie. J'ai maintenant le plaisir de vous présenter mon cher collègue, Craig Joyce, pour évoquer l'histoire du Cadre de qualité de vie pour le Canada et le situer dans le contexte national et mondial. Alors que la Fonction publique continue de faire face à des enjeux de plus en plus complexes, maintenant plus que jamais il est essentiel d'intégrer des perspectives interreliées dans la prise de décision. Pour cette raison nous avons invité Craig à nous présenter le Carrefour de la qualité de vie et la manière dont nous pouvons exploiter les données disponibles à nous pour soutenir la prise de décision fondée sur les données probantes.

[Gayatri Jayaraman et Craig Joyce apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : Craig est le chef de sous-section du Programme de statistiques sur la qualité de vie à Statistique Canada et nous sommes très, très chanceux de pouvoir bénéficier de son expertise.

Craig, avant de commencer à vous poser des questions, nous aimerions savoir ce que pense notre public. Chers collègues qui vous vous joignez à nous aujourd'hui, j'espère que vous êtes connectés à wooclap parce que vous verrez bientôt une question s'afficher. 

[La vidéo montre la diapositive d'ouverture de session de wooclap, comme il est décrit. Plusieurs mots s'afficher sur la diapositive, y compris « mieux-être », « équilibre », « égalité », « bonheur » et « expérience ».]

Gayatri Jayaraman : Je vous rappelle que vous pouvez participer en vous rendant sur wooclap.com et en saisissant le code HXNNSY en majuscules. Nous voulons vous entendre! Voici donc la question. Quand vous pensez à la qualité de vie, quel est le premier mot qui vous vient à l'esprit? À mesure que les participants répondent, j'aimerais vous demander, Craig, ce qu'est la qualité de vie et pourquoi elle est importante.

[Écran partagé : Craig Joyce et diapositive sur wooclap, comme décrit. D'autres adjectifs d'indicateurs de qualité de vie s'affichent et bougent sur la diapositive.]

Craig Joyce : Super! Bien, merci de la présentation. C'est un plaisir d'être ici. Il s'agit probablement, à mon avis, d'une question très délicate pour commencer. Lorsque nous parlons de ce concept, qui semble très général, que voulons-nous vraiment dire? Je crois qu'il y a des façons très complexes d'y répondre, mais je préfère penser à la qualité de vie en tentant de déterminer ce dont il s'agit.  Il s'agit de l'expérience que les gens ont de leur vie en général. En fait, l'une des mesures du cadre évalue cet élément en particulier. Nous parlerons un peu plus du bien-être subjectif et de la façon dont les gens évaluent la qualité de leur vie selon les critères qu'ils choisissent eux-mêmes.

Cela va plus loin; il faut aller au-delà de ce concept général. L'idée est qu'il s'agit de quelque chose que tous ceux qui travaillent dans n'importe quel domaine stratégique, qu'il soit économique, environnemental ou social, peuvent voir, qu'ils travaillent, directement ou indirectement, à l'atteinte de ce résultat général d'une certaine façon. La qualité de vie se veut donc un concept unificateur, qui nous réunit tous et nous sort des silos dans lesquels nous nous sentons parfois lorsque nous effectuons notre travail quotidien.

Donc, lorsque vous entendez la ministre Fortier et Annie Boudreau du SCT réfléchir à ce genre de sentiments, c'est l'esprit dans lequel le cadre a été présenté, afin de nous donner l'espace requis pour avoir une réflexion multidimensionnelle. 

Je mentionnerai trois choses au sujet du concept, qui nous permettront de faire évoluer notre réflexion selon trois axes. L'un de ces axes, plus global, correspond à ce que je viens de dire. Le cadre mesure la qualité de vie de façon subjective, mais il évalue également un ensemble de déterminants de la qualité de vie. Le cadre comporte environ 84 mesures, dont nous parlerons un peu plus en détail. Ces mesures vont de ce que j'appelle les déficits que l'on peut vivre, comme la pauvreté ou l'itinérance, jusqu'à ce que je considère des facteurs de protection. J'ai travaillé pour un programme de santé publique, où l'on parle beaucoup de ce genre de choses. Il s'agit donc, par exemple, de la qualité de vos relations et de l'accès à un espace vert. On peut ainsi obtenir tout cet éventail de déterminants, dont certains auxquels nous ne pensons peut-être pas toujours.

Le deuxième axe nous invite à réfléchir à la répartition. Ainsi, lorsque l'on a une idée du sentiment de satisfaction des gens par rapport à leur vie, on commence à se rendre compte que tout le monde ne jouit peut-être pas d'une bonne qualité de vie. Nous pouvons donc commencer à cerner certaines populations qui obtiennent de meilleurs résultats que les autres et à nous préoccuper de celles qui n'obtiennent pas les résultats que nous voulons. Plus tard, je vous présenterai le Carrefour de la qualité de vie, où l'on trouve des représentations visuelles, et je vous montrerai des ventilations de la population qui nous permettront de visualiser ce dont je parle.

Le troisième axe nous invite à réfléchir sur le long terme et à nous demander si ce que nous faisons aujourd'hui est durable. La qualité de vie que nous créons maintenant pour nous-mêmes compromet-elle la capacité des générations qui nous suivent d'en faire de même à l'avenir? Si tel est le cas, comment pouvons-nous changer de cap afin qu'il n'en soit pas ainsi? Il s'agit donc, selon moi, des trois aspects que nous tentons de présenter avec ce concept, à savoir, un raisonnement axé sur la répartition, sur la durabilité et sur le caractère global.

[Gayatri Jayaraman et Craig Joyce apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : Fantastique. Il y a beaucoup de matière ici. Je vous remercie, Craig, de nous l'avoir expliqué de façon aussi succincte et claire. Je regarde wooclap et je vois des mots comme « bonheur », « équilibre » et « santé »,

[La vidéo montre la diapositive wooclap, comme décrit, en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : qui, selon moi, sont liés aux résultats ultimes que nous tentons d'atteindre, en recourant à des mesures afin de surveiller les progrès réalisés

[Gayatri Jayaraman et Craig Joyce apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : pour avoir un raisonnablement global, et axé sur la répartition et l'avenir. Il s'agit donc de penser à long terme. Je vous remercie de cette information. Permettez-moi de passer à la prochaine question : Pourquoi et comment le Cadre de qualité de vie a-t-il été élaboré? Pourriez-vous nous en dire davantage à ce sujet?

Craig Joyce : Oui. Pour répondre brièvement à cette question, je dirais qu'il a été élaboré parce que la lettre de mandat de 2019 de la ministre Fortier, alors qu'elle était ministre associée des Finances et avant qu'elle devienne présidente du Conseil du Trésor, comportait un engagement à mieux intégrer les mesures de la qualité de vie au processus budgétaire et à la prise de décision. Le cadre a donc été élaboré au ministère des Finances Canada afin de respecter cet engagement de la lettre de mandat. La réponse plus intéressante à cette question, à mon avis, est le contexte mondial dans lequel est né cet engagement de la lettre de mandat plus particulièrement.

[Craig Joyce apparaît en mode plein écran Texte à l'écran : Statistics Canad / Statistique Canada.]

Craig Joyce : Je tiens à mentionner l'année 2009, qui est un point d'inflexion très intéressant, car il s'agit de l'année suivant la crise financière. J'oublie parfois que nous avons vécu une crise financière, compte tenu des événements des dernières années, mais nous avons vécu une autre crise, une crise financière, en 2008- 2009. Cette année-là, un rapport très précurseur a été publié. Il s'agit du rapport Stiglitz, lequel a été rédigé à la demande du gouvernement français. Dans ce rapport, on cherchait à comprendre l'origine de la crise financière. Il s'agissait de nous demander, pour cette crise en particulier, pourquoi nous avions les angles morts que nous avions, et comment nous pouvions mieux nous organiser pour éviter que l'histoire se répète, parce que nous voulions éviter une autre crise du genre.

Ce rapport est donc devenu en quelque sorte un manifeste pour aller au-delà de la seule mesure du produit intérieur brut (PIB). Il y avait donc cette idée selon laquelle la croissance à tout prix n'est pas quelque chose de durable et qu'il faut songer aux multiples aspects de la qualité de vie. Nous devons penser à la durabilité. Et, pour élaborer de bonnes politiques publiques, nous devons tenir compte de bon nombre d'éléments à la fois. Ce rapport, même s'il était destiné à la France, est devenu très influent et a une incidence à l'échelle mondiale.

Donc, après 2009, lorsque ce rapport a été déposé, on a commencé à voir, par exemple, des institutions multilatérales comme l'OCDE et les Nations Unies élaborer leurs propres cadres qui mesuraient plus que le PIB seulement, ou qui mesuraient le bien-être. Donc, certaines et certains d'entre vous qui êtes à l'écoute aujourd'hui connaissent peut-être très bien l'indice Vivre mieux de l'OCDE et la présentation, par les Nations Unies, chaque année à l'occasion de la Journée mondiale du bonheur, de ses rapports mondiaux sur le bonheur, qui sont révisés par John Helliwell, un chercheur et un économiste canadien qui se spécialise dans le mieux-être subjectif. Ce sont ces genres d'initiatives qui ont réellement inspiré les gouvernements nationaux et infranationaux du monde entier à accélérer leurs efforts afin de penser de cette façon multidimensionnelle, répartie et à long terme.

Je ne parlerais pas de tous les efforts déployés à l'échelle nationale, mais je tiens à en mentionner un en particulier. Je trouve intéressant que la ministre Fortier ait parlé de la Nouvelle-Zélande en particulier dans son allocution, car environ six mois avant qu'elle se soit vu confier cet engagement dans sa lettre de mandat, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a présenté ce qu'il appelait son Budget du bien-être. Ce budget a attiré beaucoup d'attention à l'échelle mondiale et a fait l'objet de multiples discussions. En fait, il a donné un deuxième souffle à la discussion sur la mesure du bien-être et de la qualité de vie, sur le fait de penser au-delà du PIB et sur les conséquences pouvant découler de ce raisonnement en matière de politiques publiques. Cette année-là, des élections ont eu lieu. C'est en novembre de cette même année que la lettre de mandat a été présentée. Je considère donc réellement cet engagement et cette initiative comme la réponse du Canada à cet esprit du siècle, à cette discussion mondiale qui avait lieu à l'époque et qui se poursuit aujourd'hui.

[Gayatri Jayaraman et Craig Joyce apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : Fantastique. Merci, Craig. Vous nous permettez réellement de comprendre pourquoi et comment le cadre a été conçu et de reconnaître que l'on tente vraiment de plus en plus de réfléchir de façon globale. Je réfléchis à d'autres mots qui apparaissent dans wooclap, comme l'égalité, la liberté et la paix, en plus du bonheur, de l'équilibre et de la santé. On peut donc voir comment tous les éléments se réunissent.

Approfondissons la conversation un peu, Craig. Nous avons un peu parlé du «  pourquoi » et du « comment ». Pouvez-vous nous expliquer un peu plus le « quoi », c'est-à-dire le contenu du Cadre de qualité de vie, ses domaines et la façon dont il est structuré?

[Écran partagé : Craig Joyce et diapositive, comme décrit.]

Craig Joyce : Certainement. Je crois que les gens peuvent maintenant voir à leur écran ce que nous appelons la roue. Le cadre est essentiellement un cadre d'indicateurs. Il compte 84 indicateurs distincts, ce qui peut sembler beaucoup. C'est au centre de la roue que nous avons placé certains principes qui me sont très chers, parce que je m'intéresse beaucoup au bien-être subjectif et à la façon dont on mesure celui-ci, ainsi qu'à la tradition qui l'entoure. Voici donc les mesures globales de la façon dont les gens évaluent leur qualité de vie.

La première est la satisfaction à l'égard de la vie. Je crois que bon nombre de personnes connaissent bien cette mesure. Nous la mesurons depuis bien longtemps à Statistique Canada et elle représente en quelque sorte une norme globale en ce qui concerne le bien-être subjectif. Êtes-vous satisfaite ou satisfait de votre vie en général? À partir de là, vous utilisez tous les critères que vous jugez pertinents pour effectuer cette évaluation.  Il s'agit donc d'une mesure purement subjective qui va droit à la source. Chacun est le propre expert de sa qualité de vie et c'est ce en quoi consiste cette mesure. Nous y avons ajouté une mesure de ce que nous appelons le bien-être eudémonique. Il s'agit du sentiment de sens et de but à la vie. Cette mesure a été créée en raison de cette initiative. Nous n'avons jamais rien mesuré de semblable à Statistique Canada; il s'agit en quelque sorte d'une nouvelle façon de penser à l'opinion générale qu'ont les gens à l'égard de leur qualité de vie.

Nous trouvons donc au centre ces mesures fondamentales subjectives. Nous avons ensuite un ensemble d'environ 82 indicateurs liés aux différents déterminants de ces variables de résultats, que nous avons classés dans les cinq domaines que vous voyez à l'extérieur de la roue. Nous avons choisi une roue parce que dans un cercle, tous les points ont tous la même importance. Nous indiquons donc que tous les éléments sont tous importants et que les cinq doivent être présents pour avoir une bonne qualité de vie. Nous savons que ces déterminants ont tous la même importance. Il n'a donc aucun domaine qui a préséance sur un autre.

Ces domaines sont la prospérité, la santé, la société, l'environnement et la saine gouvernance. Les 82 indicateurs sont ensuite répartis dans ces domaines. Autour de ces domaines, on trouve ce que l'on appelle les perspectives de l'équité et de l'inclusion, ainsi que de la durabilité et de la résilience. La perspective de l'équité et de l'inclusion touche vraiment à cet aspect distributif et fait fond, assez délibérément, sur l'Analyse comparative entre les sexes Plus que nous avons depuis longtemps au gouvernement du Canada. Il s'agit d'aller au-delà des moyennes de la population afin de comprendre comment les résultats sont répartis afin de pouvoir commencer à déterminer les priorités stratégiques selon cette perspective distributive.

La perspective de la durabilité et de la résilience est liée, je crois, à différentes choses. Nous décrivons cette perspective comme la partie du cadre qui n'est pas encore aussi bien élaboré que les autres domaines et l'autre perspective. Ici, toutefois, on cherche à examiner les trajectoires à long terme des résultats. Vers où nous dirigeons-nous au fil du temps? Nous travaillons d'arrache-pied à la création d'une série chronologique prévisible et régulière pour les 84 mesures que l'on trouve dans le cadre. Nous cherchons aussi à comprendre ce qui renforce la résilience.

Donc, en supposant que nous vivrons des pandémies et d'autres événements qui représentent des chocs exogènes à notre bien-être, comment pouvons-nous bâtir une société résiliente et dans laquelle ce genre d'événement n'impose pas un fardeau disproportionné à un groupe donné? Pensons à la pandémie : nous avons constaté que certains groupes ne s'en sont pas aussi bien tirés que d'autres. L'idée est que nous ne serons pas en mesure de prévenir les événements malheureux, mais nous pouvons aider la population à surmonter ces défis de façon plus juste et plus équitable que nous le pouvions. Cette perspective nous aide donc à réfléchir à long terme et à penser à tous les facteurs de protection, aux comportements de résilience que nous pouvons avoir pour surmonter l'adversité. 

[Gayatri Jayaraman et Craig Joyce apparaissent dans des affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : Merci, Craig. Je crois que nous comprenons tous que le Cadre de qualité de vie vise réellement à déterminer comment les gens se sentent. Comment les gens se portent-ils dans le contexte de leur bien-être? Nous, les humains, savons que nous sommes complexes. Je crois que la structure du cadre provoque une certaine prise de conscience, qui, espérons-le, aidera à le mettre en application.

La dernière question, ou la dernière série de questions que j'aimerais vous poser, Craig, porte sur cet aspect, à savoir la mise en application de ce travail. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le travail qui a été répertorié dans le Carrefour de la qualité de vie? En quoi consiste ce carrefour? Comment les gens qui se joignent à nous aujourd'hui peuvent-ils l'utiliser? Peut-être pourriez-vous aussi nous expliquer brièvement comme les gens pourraient tirer profit des données et les mettre en application pour utiliser le carrefour dans le cadre de leur travail? Comment peut-on le mettre à profit pour appuyer la prise de décision? Pouvez-vous nous expliquer d'abord comment trouver les données dans ce carrefour?

[Écran partagé : Craig Joyce et diapositive, comme décrit.]

Craig Joyce : Avec plaisir. Lorsque le cadre a été présenté dans le budget de 2021, Statistique Canada a reçu un financement afin de mettre sur pied l'équipe, dont je fais maintenant partie, pour pallier les lacunes au chapitre des données sur la qualité de vie. Il s'agissait donc de créer une série chronologique sur un tas de choses et d'autres, mais aussi d'élaborer un carrefour, un genre d'interface utilisateur, qui rendrait ces données plus accessibles aux personnes qui souhaitent élaborer des politiques. Donc, le carrefour visait d'abord à appuyer les présentations budgétaires. Ma collègue Stephanie du Conseil du Trésor expliquera plus en détail la façon dont cette vision se voit élargie pour songer à d'autres fins.

Ainsi, à Statistique Canada, nous avons voulu utiliser cette architecture de cadre afin de créer un carrefour qui rendrait les données sur la qualité de vie plus accessibles à ceux qui en avaient besoin rapidement, car nous avions constaté qu'il y avait une volonté explicite d'utiliser davantage les données probantes et le processus décisionnel, y compris par la création de documents du Cabinet.

Je crois que les participants peuvent voir l'écran du Carrefour de la qualité de vie. Pour le trouver, je tape habituellement « Carrefour de la qualité de vie  – Statistique Canada » dans Google et il s'affiche. Lorsque vous arrivez sur la page d'accueil, vous verrez l'image du cadre et vous trouverez des renseignements généraux qui décrivent le cadre et la façon dont celui-ci est organisé, et les renseignements que vous pourrez trouver sur la page. L'histoire que je vous ai racontée  lorsque je répondais aux questions que vous m'avez posées tout à l'heure se trouve sur la page du Cadre de qualité de vie. Si vous souhaitez en apprendre plus sur les origines du cadre et sur certains des documents fondamentaux, vous trouverez des liens menant à chacun d'eux sur cette page. Je ne m'attarderai pas trop longtemps sur le sujet parce que je veux passer aux aspects plus intéressants, mais je vous invite à explorer le site comme bon vous semble.

Le carrefour en soi s'articule autour de l'architecture du cadre, particulièrement sur la structure de domaines. Donc, les pages sur chacun des 84 indicateurs se trouvent dans leurs domaines respectifs. Par exemple, si vous vous intéressez à la santé, vous consultez la page du domaine pour obtenir les plus récentes données que nous avons sur l'activité physique. Vous cliquez sur la page de l'activité physique, et vous verrez une page comme celle-ci s'afficher; celle-ci vous présentera les métadonnées pertinentes dont vous avez besoin pour interpréter les indicateurs. Vous y trouverez la structure du domaine et où celui-ci se situe dans le cadre, une définition et des renseignements sur la mesure de ce concept, y compris les sources utilisées pour le mesurer, ainsi qu'un lien vers celles-ci. Dans bien des cas, s'il s'agit d'une question de sondage. Les questions s'afficheront dès le départ, ce qui vous permettra de voir les données.

Je suis un nouvel employé de Statistique Canada et je sais, étant moi-même une personne qui provient de l'extérieur de l'agence, que son site Web est très chargé et qu'il peut parfois être difficile de trouver ce dont on a besoin. Ce que je trouve le plus utile de ce carrefour, c'est que tout le travail de réflexion et de supposition est effectué pour vous afin de vous présenter seulement les  tableaux les plus récents que nous avons sur ces concepts. Vous n'avez donc qu'à vous rendre sur la page pertinente et à cliquer. En outre, toutes les sources de données y sont indiquées. Vous trouverez un lien qui mène à toutes les analyses, ainsi qu'aux derniers tableaux  qui présentent les ventilations disponibles.  Nous avons une équipe qui est responsable du carrefour; elle est dirigée par ma collègue Audrey, qui participe probablement à l'appel actuellement. Elle ne fait malheureusement pas partie du groupe d'aujourd'hui, mais son équipe est vraiment responsable de tenir le carrefour à jour. Ainsi, à mesure que de nouveaux tableaux deviennent disponibles, ils sont automatiquement affichés dans le carrefour, ce qui vous évite d'avoir à les chercher.

Je vais revenir à la page principale et cliquer ici pour retourner. Voici les pages sur tous les indicateurs; nous les affichons à mesure qu'ils sont prêts. Sur les 84 indicateurs, environ 67 sont accessibles à l'heure actuelle, tandis que les autres seront mis en ligne dans les prochains mois. On trouve quelques pages où sont présentés les efforts déployés actuellement à l'appui des deux perspectives. Faisons quelques clics pour arriver ici, où l'on trouve tout ce qui est pertinent pour l'initiative en général. Ces pages seront mises à jour à mesure que du nouveau contenu est présenté. On y trouve aussi nos rapports d'étape qui décrivent les deux premières années du travail d'élaboration que nous avons accompli avec nos partenaires des organismes centraux à ce sujet. Je voulais aussi vous montrer la représentation visuelle parce que je soupçonne que beaucoup d'entre vous regardent le carrefour pendant que je clique et se disent qu'il comporte beaucoup de texte. Nous voulons réellement que le carrefour évolue afin d'être moins axé sur les métadonnées d'abord et leur description et plus sur les données. La représentation visuelle que nous voyons ici constitue donc notre premier pas dans cette direction, en quelque sorte.

Le chargement est long, parce que j'ai beaucoup de fenêtres ouvertes en même temps. Je veux vous montrer que nous mesurons beaucoup de nos indicateurs par l'intermédiaire de l'Enquête sociale canadienne. Il s'agit donc d'une représentation visuelle propre à cet outil, où nous ajoutons des données trimestrielles pour les indicateurs de la qualité de vie liés à l'âge. Je cliquerai simplement ici pour vous montrer où ils se trouvent. Ils sont représentés de quelques façons différentes.

Voici une carte, qui vous permet de voir les ventilations : les couleurs fondées indiquent où le résultat obtenu est particulièrement solide, tandis que les couleurs pâles indiquent où le résultat obtenu est plus faible. Et voici les autres. Dans ce premier graphique, nous vous présentons une ventilation selon le genre. Celui du bas vous permet de manipuler les données en fonction de différentes caractéristiques démographiques. Ici, nous voyons la satisfaction à l'égard de la vie et, étant donné que nous célébrons le Mois de la fierté, nous examinerons la répartition de la communauté des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, bispirituelles et autres (LGBTQ2+) parce que je crois qu'il est très intéressant de la voie pour montrer à quel point il est utile de réfléchir aux ventilations. À gauche, nous voyons le résultat à l'échelle de la population. Si vous regardez à l'extrême droite, vous voyez tout le monde, sauf les personnes LGBTQ2+, tandis qu'au milieu, vous voyez les personnes LGBTQ2+, dont la ventilation des résultats est à peu près exactement le contraire de celle que l'on voit pour la population en général. Il s'agit donc d'un élément très intéressant à savoir. C'est un excellent départ, mais il ne s'agit que de huit indicateurs; nous cherchons donc à créer différentes représentations visuelles qui vous permettront d'avoir les données au bout des doigts et d'une façon que vous trouvez utile.

Je vais revenir en arrière afin de vous montrer une caractéristique de la page principale, c'est-à-dire le bouton « Faites-nous part de vos commentaires ». Je veux prendre quelques instants pour vous le montrer, parce que ce sont surtout des fonctionnaires fédéraux qui nous écoutent aujourd'hui et le carrefour, même s'il est conçu pour être consulté par n'importe qui, s'adresse spécifiquement à ce public précis. Ce bouton vise à soutenir l'élaboration de politiques d'un éventail de façons. Tout ce que vous écrivez dans la case de commentaires nous est directement acheminé et est transmis à l'équipe d'Audrey, en particulier. Nous lisons les commentaires et nous souhaitons vraiment que vous nous en fassiez part, car le carrefour est en perpétuelle élaboration. Nous pouvons faire beaucoup de choses avec ce carrefour, mais nous voulons réellement savoir ce que vous aimeriez y trouver, alors prenez le temps de l'explorer après l'événement et dites-nous ce que vous en pensez.

J'ajouterai une dernière chose : si vous pouviez voir ma barre de signets, vous verriez qu'elle comporte deux signets. L'un est un lien vers les Services d'annuaires gouvernementaux électroniques (SAGE). Si vous êtes un fonctionnaire, il s'agit probablement du site que vous consultez le plus. L'autre signet est le site du carrefour. Nous voulons vraiment que le site du carrefour se trouve au même niveau que les SAGE dans votre liste de signets <rires>. Il se veut un outil que vous consultez très souvent et utilisez régulièrement. Alors je m'arrête ici.

[Craig Joyce et Sandra DiGnagbo apparaissent dans les affichages du vidéoclavardage.]

Sandra DiGnagbo : Merci Craig pour cette démonstration. Elle était très informative

[Sandra DiGnagbo apparaît en mode plein écran.]

Sandra DiGnagbo :  et intéressante et merci de nous avoir appris comment tirer profit du Carrefour de la qualité de vie. J'étais vraiment impressionnée de voir le nombre de données qui nous sont disponibles sur le site. Donc je vous encourage tous et toutes à visiter le Carrefour de la qualité de vie pour plus de renseignements. Et comme Craig l'a déjà dit, au fur et à mesure qu'ils ont plus d'informations, elles seront ajoutées au Carrefour. Donc n'hésitez pas de continuer à visiter le Carrefour.

Et maintenant j'aimerais accueillir notre prochaine conférencière, Jasmin Thomas. Jasmin est une économiste principale dans la Direction de la politique économique au ministère des Finances du Canada. Elle se joint à nous pour souligner comment le Cadre de qualité de vie se rattache au processus budgétaire, ainsi que le rôle que vous et vos organisations jouez à l'appui de ce processus. Elle a également quelques conseils à partager sur la façon dont vous pouvez améliorer la qualité de vos propositions budgétaires et évaluer avec précision comment elles contribuent aux composantes de la qualité de vie au Canada.

Jasmin, nous sommes ravis de vous compter parmi nous.

[Sandra DiGnagbo et Jasmin Thomas apparaissent dans les affichages du vidéoclavardage.]

Sandra DiGnagbo : C'est à vous. À vous la parole.

Jasmin Thomas : Merci beaucoup, Sandra. Je vais d'abord effectuer un zoom arrière afin de parler du processus budgétaire en général.

[Jasmin Thomas apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Department of Finance Canada / ministère des Finances Canada.]

Jasmin Thomas : Au niveau le plus général possible, nous pouvons considérer le budget comme un processus en trois phases clés et il est possible d'intégrer la qualité de vie à chacune d'elles.

D'abord, il y a la phase d'élaboration et de planification. Elle a lieu avant que les ministères présentent leurs propositions au ministère des Finances. Au ministère des Finances, une analyse des indicateurs de la qualité de vie pendant cette phase peut appuyer les exercices de planification. La phase suivante est celle de la prise de décision. Elle survient, de toute évidence, compte tenu de son nom, lorsque des décisions sont prises après que les ministères ont soumis leurs propositions au ministère des Finances. Dans cette phase, les évaluations de la qualité de vie sont une caractéristique de chacune des propositions budgétaires. C'est également au cours de cette phase que le budget est publié.

La troisième phase est celle de la mise en œuvre et du suivi, qui survient après la prise de décision et la publication du budget. Dans cette phase, on veut que les indicateurs de la qualité de vie aident à suivre la mise en œuvre de la politique et ses répercussions, et qu'ils fassent ressortir les domaines où les politiques pourraient devoir être améliorées ou encore ceux qui devraient faire l'objet d'une attention stratégique accrue. La troisième phase nous ramène en fin de compte à la première, ce qui met fin, en quelque sorte, au cycle budgétaire et crée une boucle.

Maintenant que je vous ai présenté une vue d'ensemble du processus, je veux parler spécifiquement de la phase de la prise de décision, que le public connaît probablement beaucoup moins ou qui est peut-être un domaine entièrement nouveau.  Avant de plonger, cependant, j'aimerais vous poser une question. Sandra, pouvez-vous poser la question?

[Sandra DiGnagbo et Jasmin Thomas apparaissent dans les affichages du vidéoclavardage.]

Sandra DiGnagbo : Absolument, Jasmine. Donc chers participants et participantes, si vous êtes connecté à wooclap.com vous verrez bientôt la question et la question est comme suit : Avez-vous déjà utilisé

[La vidéo montre la diapositive wooclap, comme décrit, en mode plein écran.]

Sandra DiGnagbo : le Cadre de qualité de vie et ses indicateurs pour étayer une proposition budgétaire ou une autre initiative liée à une politique ou à un programme? Les réponses sont : Non, jamais. Oui, une fois ou deux fois. Ou oui, trois fois ou plus. Donc allez-y, soumettez vos réponses.]

[Écran partagé : Jasmin Thomas et diapositive wooclap, comme décrit.]

Jasmin Thomas : Bien, nous voyons des résultats intéressants. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il y ait autant de réponses « non/jamais ». En fait, c'est très passionnant, parce que je vais vous donner des renseignements aujourd'hui qui vous seront définitivement utiles, car ils vous permettront de comprendre de façon générale comment fonctionne la phase de la prise de décision et pourront même vous aider avec vos propres missions budgétaires. Sur ce, je vais l'expliquer plus en détail.

À mon avis, la chose la plus importante à savoir au sujet de ce processus est que le ministère des Finances tire en fait un très grand avantage de l'expertise des ministères tout au long du processus, même s'il peut sembler être un exercice indépendant. Les ministères connaissent beaucoup mieux leurs politiques proposées que le ministère des Finances et sont donc mieux placés pour évaluer les répercussions de leurs propositions sur la qualité de vie. Comme c'est le cas pour tous les autres renseignements liés au budget, nous avons la tâche de confirmer les renseignements sur la qualité de vie que nous ont soumis les ministères afin d'exercer notre fonction de remise en question. Cela signifie que les ministères doivent nous présenter des analyses réfléchies et de grande qualité. Étant donné que  la tâche de confirmer les renseignements nous incombe, il est utile de recueillir ces derniers de façon cohérente et uniforme. Pour ce faire, nous avons placé un modèle des répercussions sur la qualité de vie dans le document principal que les ministères doivent remplir pour leurs propositions budgétaires. Le fait que tous les ministères utilisent le même modèle nous permet de garantir l'uniformité des renseignements collectés dans toutes les propositions.

Une fois que nous avons reçu ces renseignements, les analystes du ministère des Finances les utiliseront afin de rédiger des notes d'information à l'intention du sous-ministre et de la ministre des Finances. Ces notes d'information aident aussi le Bureau du Conseil privé à informer le premier ministre des propositions budgétaires. Si une proposition est approuvée par la ministre des Finances et par le premier ministre, les renseignements sur la qualité de vie sont reflétés dans le Rapport sur les répercussions, qui accompagne la publication du budget. Dans ce rapport sur les répercussions, vous trouverez aussi un résumé des répercussions de chaque nouvelle mesure du budget sur le genre et sur la diversité.

Voici donc le rôle que nous jouons, au ministère des Finances, et la place qu'occupent les ministères dans cette composition. Je vais vraiment vite,

[Jasmin Thomas apparaît en mode plein écran.]

Jasmin Thomas : mais avant de céder la parole aux modératrices, j'aimerais donner des conseils très généraux à celles et ceux pour qui le processus est nouveau, ce qui me semble être le cas pour 8 sur 10 d'entre vous. Voici mon premier conseil : le modèle qui se trouve dans le document du budget et qui sert à consigner des renseignements sur la qualité de vie n'est qu'un outil qui permet au ministère des Finances de recueillir ces renseignements de façon cohérente et uniforme. Ce n'est pas là où l'analyse doit être effectuée. L'analyse doit déjà avoir été menée et les éventuelles répercussions de la politique sur la qualité de vie devraient être bien comprises. Le modèle peut définitivement servir de guide pour aider les analystes dans leur réflexion sur les répercussions de leurs propositions sur la qualité de vie, mais il ne devrait pas être l'analyse en soi.

Mon deuxième conseil est le suivant : lorsque vous examinez les répercussions sur la qualité de vie, ne songez pas seulement à celles qui sont directes; n'oubliez pas celles qui pourraient être indirectes et se manifester par l'intermédiaire d'un autre canal. Ce n'est pas parce qu'elles sont indirectes qu'elles sont inconnaissables. Ce point ne s'applique pas seulement à la qualité de vie, mais aussi à l'ACS+, parce que nous voulons savoir quelles sont les répercussions, ce qui correspond au Cadre de qualité de vie, mais aussi savoir qui est touché, ce qui correspond à l'ACS+.

En guise de troisième conseil, lisez toujours les directives afin de vous assurer d'utiliser le modèle le plus à jour accessible dans le site Web du ministère des Finances et de le remplir adéquatement. Ce modèle, ainsi que tous les autres modèles qui font partie du processus budgétaire, sont actualisés de façon itérative chaque année dans le cadre de discussions post-mortem à l'interne sur le budget. Le fait d'utiliser le mauvais modèle peut rendre les choses un peu plus difficiles pour tout le monde.

Sur ce, je cède la parole aux modératrices. Merci.

[Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : Fantastique. Merci. Merci, Jasmin. Je vous remercie de nous avoir fait part de ces commentaires, de votre présentation intéressante et de vos conseils pour améliorer la qualité de nos propositions budgétaires. Notre prochaine présentatrice est Stephanie Gan. Bonjour.

[Gayatri Jayaraman et Stephanie Gan apparaissent dans les affichages du vidéoclavardage.]

Gayatri Jayaraman : Directrice de l'intégration des cadres à la Division des résultats du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, Stephanie a participé de près à la mise en œuvre du Cadre de qualité de vie est elle est ici pour nous en dire plus sur l'intégration du cadre au-delà du budget. Stephanie, nous sommes ravis de vous compter parmi nous et sommes impatientes et impatients de vous entendre. Dites-nous en plus sur le Cadre de qualité de vie. Comment pouvons-nous mettre en application celui-ci dans le cadre de notre travail?

Stephanie Gan : Merci beaucoup, Gayatri. Je suis en fait extrêmement emballée d'être ici avec vous aujourd'hui afin de parler du Cadre de qualité de vie, particulièrement afin de l'aborder du point de vue du Secrétariat du Conseil du Trésor Canada (SCT).

[Stephanie Gan apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Treasury Board of Canada Secretariat / Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.]

Stephanie Gan : Comme vous l'avez entendu, je fais partie de l'équipe responsable de l'intégration du Cadre du SCT. Nous sommes le responsable stratégique général du cadre, ce qui signifie que c'est nous qui mettons le cadre en pratique dans l'ensemble du gouvernement, particulièrement en ce qui a trait à la prise de décision qui s'étend au-delà du budget, ainsi que dans l'établissement de rapports. Cependant, il s'agit d'un ouvrage inachevé. Je vous demande donc de garder ce qui suit à l'esprit : Je ne suis pas ici pour vous présenter des outils, des directives ou des documents pour le moment. En fait, c'est l'occasion pour moi de vous donner une idée de ce qui se produira relativement à la mise en application.

Je reconnais d'abord que le SCT est peut-être le responsable stratégique symbolique, mais les membres du panel qui ont eu l'occasion de parler avant moi ont montré de façon très évidente que le SCT fait fond sur les fondements d'un cadre conceptuel, d'un dépôt de données sur la qualité de vie créé par le ministère des Finances et Statistique Canada. Ils seront effectivement nos principaux partenaires dans l'avenir tandis que nous entamons la mise en œuvre du Cadre de qualité de vie. Vous le serez aussi. Chacun d'entre vous. Même si vous l'ignorez.

Vous avez entendu dire qu'au Canada, comme dans d'autres pays, la qualité de vie est née du mouvement national et international « Au-delà du PIB ». C'est un mouvement caractérisé par une prise de conscience croissante du fait que la mesure du succès d'une nation ne peut être réduite à la croissance du PIB. C'est un mouvement aussi caractérisé par une meilleure appréciation de la façon dont les indicateurs d'une bonne qualité de vie sont un ensemble de mesures : comme créer des aliments, comme le logement [INAUDIBLE], santé physique, santé mentale, sentiment d'appartenance ou l'accès au quartier propice à la marche.

Cette approche holistique est intégrée et d'autant plus importante car les défis stratégiques auxquels le Canada est confronté aujourd'hui sont de plus en plus complexes. En fait, les programmes du gouvernement fédéral peuvent influencer bon nombre de ces indicateurs de la qualité de vie et les programmes peuvent avoir des effets différents sur les mesures différentes du bien-être. Ils peuvent aussi aider certaines personnes mais pas tout le monde et parfois ils peuvent être utiles dans les médias mais pas à long terme. Il faut parfois faire des compromis. Le Cadre de la qualité de vie est conçu pour être le cadre global ou le cadre parapluie qui rassemble toutes ces questions afin d'améliorer l'élaboration des politiques publiques et les résultats pour les Canadiens.]

Stephanie Gan : Alors, pourquoi  le SCT qui dirige-t-il la mise en œuvre du Cadre de qualité de vie? Comme vous le savez peut-être, le SCT fournit un soutien au Conseil du Trésor (CT), qui constitue le seul cabinet du Comité prévu par la loi et qui agit en tant que conseil de gestion du gouvernement. Au SCT, nous assurons aussi la surveillance des dépenses publiques et appuyons l'établissement de rapports du gouvernement au Parlement. Le Conseil du Trésor et le SCT disposent d'un certain nombre d'outils pour établir des résultats pour les sous-ministres et des pratiques de gestion. Par conséquent, nous cherchons actuellement à savoir comment veiller à l'intégration des données sur la qualité de vie aux présentations au CT et comment tenir compte du Cadre dans les plans pour les évaluations et la mesure du rendement. Nous nous penchons sur l'harmonisation des résultats des programmes avec les indicateurs de qualité de vie.

Nous jouons aussi un rôle afin d'aider le gouvernement à rendre compte de ses plans et ses réalisations par l'intermédiaire des plans ministériels et des rapports sur les résultats ministériels. Le SCT établit les lignes directrices pour ces rapports, puis notre présidente les dépose au Parlement. Nous cherchons donc à savoir comment tenir compte de la qualité de vie dans ces rapports du gouvernement et dans d'autres formes de rapports afin de rendre plus transparentes les répercussions des activités du gouvernement qui importent le plus pour les Canadiens, Nous le faisons immédiatement [INAUDIBLE] aussi afin de simplifier les processus d'établissement de rapports du gouvernement pour les ministères.

Mais il y a des limites à ce que le Secrétariat du Conseil du Trésor peut faire. La mise en œuvre d'une approche axée sur la qualité de vie nécessitera un effort de l'ensemble du gouvernement. Les ministères, pour leur part, devront envisager le mandat et les responsabilités dans une perspective plus large et devront prendre en compte la qualité de vie dans la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des politiques et programmes ; des cueillettes de données de qualité de vie ventilées et en tirer parti ; renforcer la capacité d'analyse et de compte rendu des résultats ; et d'adopter davantage le travail horizontal.

Aucune de ces étapes n'est [INAUDIBLE] et il faudra du temps pour arriver à nos fins. Mais vous pouvez commencer par poser quelques questions, dans quel domaine la qualité de vie votre travail contribue-t-il traditionnellement. Vous pourriez peut-être vous demander à quels autres domaines votre secteur touche-t-il. Pourriez-vous mieux coordonner avec vos partenaires pour faire avancer des objectifs de programmes similaires ou connexes. Les enjeux politiques d'aujourd'hui sont tels qu'on ne peut se permettre de s'en tenir à sa propre petite pièce du casse-tête quand on chercher des solutions durables qui changeront la vie des Canadiennes et Canadiens.

Pour conclure je dirais ceci : Nous sommes dans le même bateau. En tant que fonctionnaires, nous partageons la responsabilité d'œuvrer pour un Canada qui offre une meilleure qualité de vie. En tant que [INAUDIBLE] nous avons l'intention d'utiliser et d'affiner le Cadre de qualité de vie pour fonder les outils, vous guider vers les données et livrer la fonction de remise en question pour vous aider à viser ces résultats, à être mieux à même de les atteindre et prendre en compte.

Pour conclure, je vous dirai qu'il y aura des questions sur les outils et les directives, et ce, même si j'ai insisté sur ce point, mais sachez qu'ils vous seront présentés éventuellement. Après cet événement, nous pourrons peut-être vous donner des liens et des adresses courriel, ainsi que le lien menant à notre page GCconnex, où vous pourrez obtenir plus d'information et rester à l'affût de ce qui est à venir. Merci.

[Sandra DiGnagbo apparaît en mode plein écran.]

Sandra DiGnagbo : Merci Stephanie. J'apprécie ce que tu as dit, ce que tu as mentionné vers la fin de ton message et ça me fait vraiment réfléchir à comment le Cadre de qualité de vie s'applique-t-il à moi comme individu et comment puis-je y contribuer personnellement mais aussi dans le cadre de mon travail ? Je pense que nous avons tous un rôle clé à jouer pour améliorer le bien-être des Canadiens et Canadiennes dans nos travaux et dans nos secteurs d'activité respectifs. Donc ta présentation nous a vraiment donné une bonne piste de réflexion.

Avant de passer aux questions, j'aimerais vous présenter notre collègue, Kelsey Lucyk, qui vient nous parler de l'expérience de son organisation dans l'application du Cadre.

[Sandra DiGnagbo et Kelsey Lucyk apparaissent dans des panneaux du vidéoclavardage.]

Sandra DiGnagbo : Kelsey est gestionnaire par intérim dans la Direction de la planification stratégique de l'Agence de la santé publique du Canada. Nous sommes impatients de connaître ses points de vue et les leçons qu'elle a tirées qui pourront permettre à d'autres ministères, comme le vôtre, de reprendre et considérer dans leur propre travail.

Kelsey, je vous remercie d'être des nôtres aujourd'hui. Pouvez-vous nous expliquer ce que signifie la qualité de vie pour le mandat de l'Agence et quelle a été votre expérience du Cadre de qualité de vie à ce jour?

Kelsey Lucyk : Je serai ravie de le faire. L'Agence de la santé publique du Canada a la mission de promouvoir et de protéger la santé des Canadiens. Ses mandats couvrent des domaines précis comme la prévention des maladies, la promotion de la santé et l'équité en santé.

[Kelsey Lucyk apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Public Health Agency of Canada / Agence de la santé publique du Canada.]

Kelsey Lucyk : J'inviterais tout le monde aujourd'hui à réfléchir à leur propre santé et à ce que signifie le fait d'être en santé pendant quelques instants. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit? Étant donné que le public est composé de fonctionnaires, on peut s'attendre à obtenir des réponses telles qu'avoir un régime alimentaire sain, faire de l'exercice ou avoir de bons gènes, ou encore avoir un équilibre travail-vie ou accès à des soins de santé. Du point de vue des données en matière de santé publique, cependant, nous savons que ce qui influence en majorité notre santé est beaucoup plus vaste : notre santé est définie par la façon dont les ressources, les pouvoirs et les possibilités sont répartis, au sein des populations et entre celles-ci. Pensons, par exemple, à la distribution du revenu, à la distribution de la richesse, à la qualité de nos environnements, au logement, aux liens sociaux, au racisme, à la discrimination, et bien d'autres facteurs qui influencent tous notre santé.

Cela signifie donc que la santé est surtout définie par les nombreux domaines et composants du Cadre de qualité de vie. Et dans le domaine de la santé, nous faisons référence à ces éléments en tant que déterminants sociaux et structuraux de la santé. Je crois donc que vous commencez déjà à comprendre pourquoi l'Agence de la santé publique s'intéresse au cadre. Le Cadre est important pour l'Agence précisément parce que tous ses domaines contribuent à la santé de la population, du point de vue de la santé publique. Dans une perspective de santé publique, la santé et la qualité de vie sont en quelque sorte interchangeables : la poursuite de l'une est en fait la poursuite de l'autre. La réussite du Cadre aidera donc directement l'Agence à s'acquitter de son mandat. Et la plupart des influences sur la santé sont en fait externes aux secteurs de la santé et des soins médicaux. Il est donc essentiel de collaborer avec les autres ministères à la progression de nos objectifs mutuels d'améliorer la vie des Canadiens afin que chacun ait une possibilité équitable et juste d'atteindre tout son potentiel et d'avoir une santé épanouie.

En ce qui concerne notre expérience du Cadre de qualité de vie en particulier, au fur et à mesure que le gouvernement fédéral intègre le Cadre sur la qualité de vie au processus décisionnel, nous voyons une occasion pour les responsables de la santé publique de devenir les champions du Cadre. Cela s'explique en raison de la capacité du Cadre à s'attaquer aux causes profondes de la santé et du mieux-être, grâce à la collaboration avec les secteurs autres que celui de la santé. En effet, d'une part l'un des principaux avantages stratégiques du Cadre est son harmonisation avec les autres cadres gouvernementaux. D'autre part, les considérations fondamentales de plusieurs de ces cadres reposent aussi sur les déterminants sociaux de la santé et de l'équité. Beaucoup d'entre nous connaissent bien l'analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus. Cette analyse s'est bien maintenant intégrée à notre processus décisionnel et au processus du gouvernement fédéral. Ce qui a amélioré la considération de l'équité dans nos approches stratégiques.

De plus, les initiatives générales, telles que la stratégie canadienne de lutte contre le racisme, le Plan d'action fédéral 2ELGBTQI+ et aussi le Plan d'action de lutte contre la haine, abordent les déterminants structuraux de la santé d'une manière holistique et intersectorielle.

Enfin, le Cadre sur la qualité de vie offre une façon de renforcer l'intégration et la coordination de ces cadres ainsi que de nombreux autres cadres.
À la lumière de nos premières expériences de la mise en œuvre du Cadre à l'Agence de la santé publique du Canada, nous avons commencé à formuler des observations et des réflexions préliminaires, ainsi que des pratiques prometteuses qui pourraient aussi être utiles à d'autres.

Premièrement, étant donné que le cadre est holistique, il nous invite tous à voir au-delà des mandats de nos ministères. Le cadre est un outil concret qui fait progresser une approche pangouvernementale, ce qui a fait l'objet d'un appel à l'action régulier de notre administratrice en chef de la santé publique dans le cadre de ses efforts visant à faire progresser l'équité en matière de santé.  Le fait que le cadre soit intégré à nos processus existants, dont les propositions budgétaires, aide à régulariser le processus de raisonnement à l'échelle des secteurs afin qu'il devienne une partie réfléchissante du travail que nous effectuons en tant que fonctionnaires.

À l'Agence, nous avons pris des mesures précises pour faire du cadre un élément systématique de notre façon de mener nos activités. Par exemple, le Cadre de qualité de vie pour chaque proposition budgétaire de l'Agence de la santé publique du Canada fait l'objet d'un examen centralisé afin d'aider les programmes à mettre en application les indicateurs et à bien réfléchir aux considérations plus générales et aux liens avec des domaines non liés à la santé. Nous avons aussi intégré le cadre à nos travaux en y faisant explicitement référence dans les travaux que nous menons de concert avec d'autres ministères afin d'établir des assises stratégiques pour nos objectifs communs. Et, en tant que dernier exemple, nous recueillons et échangeons des leçons retenues dans le cadre de l'élaboration du cadre sur les pratiques exemplaires afin de garantir une collaboration efficace entre les ministères.

Une deuxième réflexion découlant de notre expérience de la mise en œuvre précoce est que le cadre est un catalyseur qui permet d'élargir et de renforcer la base d'éléments probants liés à l'ensemble des facteurs qui influencent la santé et le bien-être — et non pas seulement les facteurs d'ordre économique — et pour veiller à ce que ces renseignements sont accessibles aux fins de la prise de décision. Je suis sûre que bon nombre d'entre vous ont entendu parler de la question de savoir quels sont les avantages et quelles sont les répercussions d'une proposition ou d'initiatives en particulier. Le Cadre de la qualité de vie nous aide à répondre à cette question de façon plus équilibrée avec des fondements communs. Cela dit, comme nos collègues l'ont mentionné précédemment, il faut continuer de renforcer les données et les indicateurs qui sous-tendent le cadre afin de garantir que celui-ci rejoint tous les Canadiens.

Donc, en particulier, il faut comprendre le bien-être selon différentes perspectives, surtout selon celles des communautés autochtones. En outre, nos systèmes de collecte de données doivent mieux représenter les populations marginalisées sur les plans systémique ou structurel. Pour ce faire, nous devons continuer de mener des consultations afin de rendre le cadre plus favorable, plus pertinent et plus utile pour les populations sous-représentées. Nous devons aussi faire preuve de créativité afin d'intégrer diverses façons d'attribuer des notes au Cadre de qualité de vie pour compléter les données qualitatives.
Enfin, le fait que les indicateurs du Cadre sont désagrégés nous permet de tenir compte de la répartition des facteurs de la qualité de vie dans les populations intermédiaire, ce qui appuie des réponses fondées sur l'équité. Étant donné les multiples niveaux de renseignements sur la qualité de vie, nous pouvons travailler de façon à améliorer les systèmes et les structures qui définissent le bien-être, tout en amplifiant les répercussions pour certains groupes de populations pour améliorer le bien-être de chacun.

Pour terminer, le Cadre a beaucoup de potentiel, selon nous, car il donnera l'occasion de faire progresser les objectifs de santé publique d'une façon qui appuie l'harmonisation avec les autres objectifs ministériels.  En outre, certains des défis importants auxquels est confronté e Canada, notamment les changements climatiques, la nature du travail, la santé mentale et la consommation de substances, sont complexes et multidimensionnels. Il est donc nécessaire d'avoir des approches qui tiennent compte de l'équité et qui réunissent divers secteurs du gouvernement. Le cadre a donc le potentiel de répondre à ce besoin d'avoir une approche plus globale à l'égard de l'élaboration de politiques et de programmes fédéraux.

Je vous remercie et je me réjouis à l'avance d'explorer des possibilités de travailler davantage ensemble pour améliorer le cadre.

[ Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : C'est merveilleux. Merci Kelsey. Le Cadre de qualité de vie offre de nombreuses perspectives sur le bien-être des Canadiens ; ça c'est clair. Ce fut très, très intéressant d'en apprendre sur ce Cadre, du point de vue de santé publique, comme vous avez déjà partagé.

Chers collègues, nous espérions pouvoir tenir une séance de questions et réponses, mais voilà que le temps nous manque. Voici donc ce que nous proposons : Après cette présentation, nous transmettrons des liens et des canaux, ainsi que nos courriels génériques afin que vous puissiez nous faire part de  vos questions. Nous avons déjà reçu quelques questions selon ce que nous constatons. Nous allons donc examiner ces questions et envoyer notre réponse à leur auteur, si ceux-ci nous ont fourni leur courriel. Nous nous en chargeons donc  et vous reviendrons avec des réponses. Je vous encourage toutefois à continuer d'examiner la vaste quantité de documentation que nous vous avons fournie afin que nous puissions nous assurer de répondre à vos questions.

Nous allons donc sauter la séance de questions et réponses parce que le temps nous manque, mais nous avons l'intention de répondre aux questions que vous nous avez envoyées et de vous envoyer des liens, des canaux et des courriels génériques pour poursuivre la conversation, parce que nous voulons qu'elle se poursuive. L'une des questions qui ont été posées, et que je tiens à vous présenter, parce que bon nombre d'entre vous l'ont posée, porte sur le lien entre le Cadre et les autres cadres. Permettez-moi de prendre 30 secondes pour y répondre, puis je céderai la parole à Sandra, qui vous présentera Josée Bégin.

Donc, bon nombre d'entre vous qui sommes des nôtres aujourd'hui connaissent probablement très bien les autres cadres qui ont été élaborés par le gouvernement du Canada, comme l'Analyse comparative entre les sexes Plus, le Cadre d'indicateurs canadien pour les objectifs de développement durable et la Stratégie fédérale de développement durable.
L'une des premières choses que le ministère des Finances a faites pour élaborer ce cadre a été de mettre en place un comité interministériel et intergouvernemental au niveau des sous-ministres adjoints, qui avait pour mandat de mettre en correspondance les cadres existants avec les indicateurs que vous voyez dans ces cadres. Je tiens à vous assurer que le travail nécessaire a été fait afin de s'assurer qu'il y a une espèce de concordance entre ce cadre et les autres. Ce cadre vise en fait à fournir une sorte de chapeau qui pourra servir de point de référence pour les autres cadres à notre disposition. Je voulais prendre le temps de m'assurer de répondre à cette question qui a été posée à maintes reprises. Par ailleurs, nous espérons pouvoir répondre aux autres questions par les moyens que j'ai suggérés tantôt.

Sur ce, je cède la parole à Sandra, qui vous présentera notre dernière invitée.

[Sandra DiGnagbo apparaît en mode plein écran.]

Sandra DiGnagbo : Merci Gaya et pour la dernière partie de l'événement je suis ravie de vous présenter les remarques de clôture de Josée Bégin, qui est la statisticienne en chef adjointe à Statistique Canada. Elle nous partagera sa perspective sur le Cadre de qualité de vie pour le Canada et nous fera aussi part de ce qui nous attend à l'avenir. À vous Josée.

[Josée Bégin apparaît en mode plein écran. Texte à l'écran : Statistics Canada / Statistique Canada.]

Josée Bégin : Bonjour, Je m'appelle Josée Bégin, et je suis statisticienne en chef adjointe du secteur Statistique sociale, de la santé et du travail à Statistique Canada. Je tiens à clore l'événement d'aujourd'hui en remerciant les organisateurs de l'École de la fonction publique du Canada et les invités d'aujourd'hui pour leur travail acharné pour organiser cette importante activité d'apprentissage. Des événements comme celui-ci, c'est-à-dire qui nous réunissent dans un esprit de collaboration, sont très importants. Par-dessus tout, je tiens à remercier les nombreuses personnes qui se sont jointes à nous aujourd'hui d'un peu partout au gouvernement pour en apprendre un peu plus sur le travail que nous avons accompli sur l'initiative de la qualité de vie au cours des dernières années.

Depuis un certain temps Statistique Canada doit faire face à des changements fondamentaux dans les besoins des utilisateurs de ses données. Nous savons tous que les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que société sont de plus en plus complexes. La crise climatique, la pandémie, l'augmentation du coût de la vie et la pénurie de logement dans l'ensemble du pays sont quelques-uns des enjeux de politique auxquels nombre d'entre vous, ici présents, sont confrontés au quotidien. Si ces questions posent toutes des défis particuliers, elles ont en commun d'être complexes et multidimensionnelles, de soulever d'importantes considérations de répartition et d'avoir des répercussions à long terme qui pourraient perdurer.

Notre vision du Programme de statistiques sur la qualité de vie est de vous aider à relever ces défis en fournissant des données actuelles fréquentes et désagrégées sur les éléments qui comptent le plus dans la vie des Canadiens.

Le programme de la qualité de vie fait maintenant partie de l'ADN de notre organisation : il met à profit l'expertise et l'infrastructure statistiques existantes à l'échelle de notre institution et intègre mieux les efforts que nous déployons dans les portefeuilles social, économique et environnemental. Il dépend aussi de l'expertise stratégique qui existe dans l'ensemble du gouvernement. Bon nombre d'entre vous qui êtes présents aujourd'hui ont été des conseillères et des conseillers importants auprès de mon équipe, alors que nous continuons de bâtir un programme qui aide à garantir la pertinence et l'utilité de ce que nous produisons.

Comme vous l'avez vu plus tôt, l'élaboration du Carrefour de la qualité de vie, une ressource conçue principalement pour vous toutes et tous afin de vous aider à continuer à soutenir le processus décisionnel d'un éventail de façons, a été l'un de nos efforts les plus importants. Notre vision pour ce carrefour est qu'il vous permettra d'avoir des données intégrées et désagrégées sur les nombreux aspects de la qualité de vie au Canada au bout des doigts. Veuillez prendre le temps d'explorer le carrefour et de présenter vos idées sur la façon dont nous pouvons le peaufiner afin de répondre davantage à vos besoins en matière de données.

Je vous remercie encore une fois d'avoir été des nôtres aujourd'hui afin d'en apprendre davantage sur les progrès que nous réalisons sur l'initiative de la qualité de vie. J'espère que vous avez trouvé cette discussion révélatrice et que vous avez pu voir comment votre travail appuie nos efforts et la façon dont nous nous positionnons pour vous aider en revanche. Je me réjouis d'avance de continuer de collaborer avec vous dans l'avenir. Merci. Merci.

[Gayatri Jayaraman apparaît en mode plein écran.]

Gayatri Jayaraman : Merci Josée  de nous avoir présenté votre vision et de nous avoir inspirés à en apprendre plus sur cette initiative et sur la façon dont nous pouvons contribuer au bout du compte,  à améliorer la qualité de vie des Canadiens. Avant de terminer, j'aimerais vous faire part de quelques observations.

Tout d'abord, le Cadre de qualité de vie vise réellement à réunir les ministères de la fonction publique afin que nous puissions commencer à parler de la situation des Canadiens de façon très consolidée et réfléchie. C'est important et je sais que c'est important pour chacune et chacun de nous individuellement et en tant que fonctionnaires. Ce remaniement se voit également à l'échelle de la communauté mondiale et le Canada est absolument un chef de file dans ce domaine. Nous avons donc une occasion de poursuivre sur notre excellente lancée.

Je tiens également à dire que le Cadre de qualité de vie distille en fait les principaux éléments des autres cadres; je ne voudrais pas que vous croyiez que les cadres se font concurrence après l'événement, car ce n'est pas le cas. En fait, ils se réunissent tous. Dans l'Analyse comparative entre les sexes Plus, tout particulièrement,  cette perspective transversale de l'équité et de l'inclusion des cadres de durabilité qui sont examinés s'y voit réfléchie. On parle d'éléments de perspectives transversales comme celle de la résilience qui se trouve dans le cadre. En outre, l'harmonisation est solide sur le plan des indicateurs et chaque page du carrefour que Craig vous a présenté contient des liens qui mènent à d'autres cadres. Nous pensons donc de façon globale; nous nous réunissons et nous réfléchissons en tant que communauté. Voilà l'intention au sens le plus large. On trouve aussi les applications pratiques de ce travail, comme en ont parlé Jasmin, Stephanie et Kelsey.

Finalement, vous êtes nombreux à avoir posé d'excellentes questions sur le cadre et sur la façon dont vous pouvez l'utiliser dans le cadre de votre travail.

Gayatri Jayaraman : Je sais que c'est le premier événement d'apprentissage et de formation mais ce n'est pas le dernier. C'est cette chose que j'aimerais souligner.

Nous examinerons la liste de questions que vous avez posées et nous en tiendrons assurément compte dans l'élaboration de séances de formation ultérieures avec l'École de la fonction publique du Canada, ou l'EFPC.  Je vous en remercie, et vous remercie de votre collaboration à cet égard lorsque viendra le temps de passer à la formation. Je tiens à remercier tous nos panélistes et invités ainsi que les personnes qui ont travaillé sans relâche dans les coulisses pour aider à organiser cet événement. Merci à vous toutes et tous d'avoir participé à l'événement d'aujourd'hui et de votre engagement réfléchi à l'égard du cadre.

Sur ce, Sandra, je crois que le moment est venu de clore l'événement. Merci tout le monde. Je vous souhaite une bonne fin de journée et une belle fin de semaine. À la prochaine.

[Le logo de l'EFPC apparaît à l'écran]

[Le logo du gouvernement du Canada s'affiche et s'estompe pour faire place à un écran noir.]

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